04 March 2009

UK - City of York

Jeudi 26
Nous voici à La Panne pour un séjour de courte durée car nous partons dès demain pour une mini croisière de Zeebrugge à Hull avec visite de la ville de 
York.
Nous serons de retour le dimanche dans la matinée.

Les enfants sont restés à la maison. Joseph les chapeaute le soir
Comme Evelyne avait rendez-vous à Bruxelles dans l'après-midi, le départ pour La Panne s'est fait dans le courant de la soirée. Le matin je suis allé travailler comme à l'habitude.

L'arrivée à l'appartement nous remplit toujours de joie car il dégage une ambiance de tranquillité qui nous décharge de tout le stress que nous puissions ressentir.
Cette fois-ci, comme il avait été loué le week-end, nos affaires étaient rangées dans les emplacements ad hoc et nous avons dû nous « réinstaller »

Nous ne prévoyons de faire grand chose étant donné qu'il est tard et que les magasins sont fermés.
J'ai simplement passé un bon moment à terminer de paramétrer ce petit bijou de HP Netbook.
En fait je pensais que sa puissance ne permettait que de la consultation Web et un minimum d'applications pas trop poussées. Mais en réalité il agit ou réagit comme un bon petit portable à puissance limitée certes mais il peut lancer à peu près tout.
Je ne vais pas bien sur en abuser mais c'est toujours bon de le savoir.

J'ai profité d'envoyer déjà mes vœux à ma sœur pour son anniversaire et puis je suis allé me coucher.

Vendredi 27
Comme l'enregistrement à Zeebrugge n'est qu'à partir de 15h30, nous avons à peu près toute la matinée et une partie de l'après midi.
J'ai profité pour faire quelques courses et changer un spot qui avait rendu l'âme.
Comme nous avons un bon souper assuré dans le bateau, nous avons fait un brunch (petit déjeuner – déjeuner) J'ai encore pensé à Joël lorsque j'ai préparé les œufs sur le plat avec un fond de graisse de foie gras

Nous avons quitté La Panne vers deux heures et demie. A notre arrivée à Zeebrugge, nous sommes allés directement nous enregistrer et prendre les cartes d'embarquement.

C'est pendant que nous attendons d'embarquer que j'ai remis à Evelyne son cadeau. Le livre relatant l’affaire de l'opération Walkyrie. Pour ma part, je suis en train de lire celui qu'elle m'a offert « Quinze mois dans l'Antarctique » relatant l'expédition d'Adrien de Gerlache dans ces contrées il y a environ 110 ans.

A dix-sept heures nous avons pu embarquer. Notre cabine, donnant sur l'intérieur, bien que petite offre tout le confort nécessaire à un voyage de cette envergure : une nuit à l'allée et une nuit au retour.
Nous nous installons. Des annonces, pour la plupart en anglais, n'arrêtent pas d'être continuellement diffusées par les haut-parleurs. Le souper n'est servi qu'à partir de 19h. A partir de maintenant, nous devons être très attentifs aux heures annoncées, car nous ne sommes toujours pas surs s'il s'agit de l'heure anglaise ou continentale.

Le souper est impeccable : un buffet où l'on a plus que le choix nécessaire. Nos bonnes intentions de ne pas abuser sont quelque peu transgressées mais, nous n'exagérons quand même pas trop, par rapport à d'autres qui semblent ne jamais être sortis de leur trou.
Je me suis resservi deux fois du poisson, mais j'ai vu des gens passer avec des assiettes remplies à ras bord. Je me demande s'ils vont avoir assez de place pour ingurgiter de telles quantités. Le plus triste est que parfois des assiettes retournent mi-pleines à la cuisine. Que du gaspillage !!
Je n'ai pas pris de dessert. Autant j'aime les consistants autant je n'ai pas besoin de sucreries.
Pour boire, étant donné qu'Evelyne ne boit pas de vin, nous avons pris une demi-bouteille de rouge et une grande bouteille d'eau pétillante.

Après le souper nous sommes allés faire un petit tour afin de nous faire une idée des activités en route. Nous n'avons même pas pensé un seul moment à nous rendre au Casino. Ce n'est pas dans nos « mœurs ». Par contre nous sommes allés voir la salle de spectacle, mais étant donné le volume trop élevé à notre goût, nous avons fini par échouer au piano bar où dans une ambiance beaucoup plus calfeutrée nous nous sommes installés pour lire et siroter un coca light.

Le bateau n'est ressenti que comme une perpétuelle vibrai son, mais ne tangue absolument pas.
Il est prévu que nous arrivions vers neuf heures du matin (huit heures, heure locale)
Vers dix heures nous nous sommes couchés.

Samedi 28
La nuit s'est passée fort bien si ce n'est qu'il fait fort chaud dans la cabine.
Le petit déjeuner n'est servi qu'à partir de 7h30.
Il semblerait que le bateau ait pris quelque peu de retard, mais les bus qui font la navette vers York vont nous attendre.
Comme nous ne pensons pas prendre un repas à York, étant donné que nous avons le souper compris à nouveau dans le bateau, nous avons pris un petit déjeuner plus volumineux que nous l'aurions fait en temps normal. De toutes manières il est fort difficile de résister à un petit déjeuner anglais : œufs sur le plat, bacon, beans, etc.

Evelyne a bien fait les réservations et nous pouvons garder la même cabine pour le retour ce qui nous permet de garder les affaires et la clé sans devoir faire tout un déménagement.

Nous débarquons finalement une heure plus tard que prévu et le transfert en bus commence.
J'ai mis de la musique classique dans mes écouteurs et suis tombé presque instantanément dans les bras de Morphée, ne me réveillant qu'à l'arrivée.
Etant donné le retard du bateau nous ne disposons que de quatre heures et demie sur place. Je crois que c'est plus que suffisant.

Au débarquement du car, la première précaution à prendre c'est de bien se situer pour ne pas avoir à chercher l'endroit plus tard. En fait c'est très simple. Il s'agit d'une rue, en face d'une entrée dans la ville à quelques mètres de la station ferroviaire.
Nous commençons notre itinéraire en direction de la Cathédrale pour en faire notre point de départ. Néanmoins nous nous arrêtons dans un salon de thé pour faire le point et vider nos vessies.
Nous décidons de faire tout d'abord le tour des rues du centre, tant qu'il ne pleut pas et nous nous occuperons des intérieurs plus tard.

L'ambiance me fait penser à Canterbury. Le genre de maisons, d'enseignes, de rues, le va-et-vient des gens.
Le vieux centre est entouré de murailles fort bien conservées ou fort bien restaurées. La plus grande partie peut être parcourue et de plus sans devoir s'acquitter d'une quelconque somme.
Une fois terminé le parcours des rues du centre, je propose à Evelyne de nous séparer. Personnellement je n'ai aucun intérêt à visiter la cathédrale, elles sont toutes pareilles. Ainsi, nous nous donnons rendez-vous à 14h devant la cathédrale,

Pendant qu'Evelyne est à l'intérieur je me lance à l'assaut des murailles. Il y a quatre tronçons. En fonction du temps dont je dispose, même s'il est possible de faire le parcours complet je préfère me limiter à la moitié. Après avoir fini les deux tronçons. Cela fait à peu près deux heures et demie que je marche à un rythme cassé, je me sens un peu fatigué. Je me mets à la recherche d'un établissement pas loin de la Cathédrale mais tous sont remplis.
Finalement je m'installe en dehors des murailles et déguste un bon « Diet Coke » qui me retape tout à fait.

Après avoir rejoint Evelyne, il nous reste un peu plus de deux heures. Le temps semble devenir un peu plus humide et ayant déjà parcouru toutes les rues du centre nous nous mettons à la recherche d'un salon de thé afin d'attendre au chaud l'heure de la reprise du bus. Tâche difficile étant donné que tout le monde semble avoir eu la même idée que nous. Il y a même un établissement : le Cafe Tea Room Betty où la file d'attente se prolonge jusque dans le trottoir. Cela doit être un genre Tomaselli à Salzbourg ou Gerbeaud à Budapest.
Finalement nous nous arrêtons là, où de loin nous voyons une place, sans nous poser de questions. Il s'agit du Starbucks Café. Malgré qu'il est un peu genre McDonalds la qualité semble correcte, et puis un chocolat chaud et un petit gâteau n'est que le bien venu.

Une fois remis sur pied, je propose à Evelyne, puisqu'elle ne les a pas vues, de faire une partie des murailles. Nous reprenons la direction de la porte XXXXX. Le parcours me semble beaucoup moins court maintenant que tantôt. A la fin du parcours, nous décidons d'attendre le bus dans le salon de thé qui nous avait fait démarrer la journée : le Baileys, où nous prenons à nouveau deux Earl Grey avec cette fois-ci deux Scones au beurre. Nous passons l'heure à lire nos livres respectifs.
Le bus part à l'heure prévue : 16h30.
A nouveau j'essaie de somnoler mais sans succès. J'ai trop dormi ces derniers jours, je suis en overdose. Ainsi, je décide de me passer un des épisodes des Experts sur l'Ipod, épisode que je n'ai pas terminé car nous sommes arrivés à Hull.
L'enregistrement et l'embarquement se font sans délai

Nous rejoignons notre cabine. Comme maintenant nous connaissons un peu mieux le fonctionnement, nous sommes plus à l'aise. Nous décidons de nous reposer un peu avant de nous préparer pour le souper.

Les annonces faites tout le long de la soirée sont en anglais. Seules celles qui concernent la sécurité, préenregistrées, sont faites en néerlandais, allemand et français
Ceci a de l'importance, pour la suite, car malgré notre connaissance de l'anglais certain détails nous échappent : dus à la qualité de la sonorité, à l'intonation et au fait que finalement on n'écoute plus tellement ce qui est dit.

Nous avons entendu qu'il y avait quelques problèmes techniques mais qu'il seraient réparés. Vers 20 heures nous nous sommes dirigés vers le restaurant. Le bateau n'est pas encore parti ce qui m'étonne un peu mais sans m'alarmer outre mesure. Le pire ce que nous aurons un peu de retard demain à l'arrivée.
Le souper se déroule comme le jour précédent, avec un bon choix de mets tant froids que chauds. Aujourd'hui nous avons prix une demi bouteille de vin blanc.
A la fin du repas, avant de faire notre tour des spectacles et boire un verre nous rentrons à la cabine pour lire un peu et nous reposer.
Je me suis endormi et de ce fait finalement nous ne sommes plus sortis de la cabine.

Il fait aussi chaud qu'hier. Lorsque je me réveille je suis étonné de ne pas sentir les vibrations du moteur. Je me dis à moi même que peut-être hier nous naviguions à contre courant d'où ces tremblements constants. C'est probablement pour cela aussi que le bateau n'était pas encore parti hier soir lors du souper.

Dimanche 01
Au matin nous entendons tout une série de messages invitant au débarquement. Je m'étonne qu'on parle de débarquer alors que nous n'avons pas encore pris notre petit déjeuner.. Il est huit heures et le bateau est à quai. Je suis étonné qu'il ait été aussi vite. Aussi je vois déjà des gens avec des valises qui se dirigent vers l'arrière du bateau. Je descends quand même vérifier que le restaurant est bien ouvert pour le petit déjeuner, ce qui est le cas.
Retournant à la cabine, je dis à Evelyne que nous sommes apparemment arrivés mais que nous allons prendre le petit déjeuner tout d'abord. De toutes manières il sont en train d'appeler les personnes qui ont des voitures.
Nous préparons nos affaires et partons prendre notre petit déjeuner.
Lors que nous terminons, nous allons reprendre nos affaires et rendons la clé de la cabine à la réception.
Je m'étonne que nous débarquions par l'arrière, alors qu'avant hier à Zeebrugge nous avions embarqué par le côté. Peut-être que nous sommes sur un autre quai …
Lorsqu'on est sur le pont, prêts à quitter le navire, je suis encore étonné. Cela ressemble trop fortement aux quais où nous étions arrivés hier à Hull. Nous demandons à des gens qui nous disent que nous ne sommes pas partis hier soir, mais que nous avons passé la nuit amarrés.
Voilà pourquoi il n'y avait point de vibrations !!!

De retour à la réception nous avons demandé à ravoir la clé et qu'on nous explique clairement ce qu'il arrive. En fait le bateau a eu une panne moteur et les mécaniciens ont passé la nuit à la réparer. Nous allons faire le voyage de retour dans la journée avec un retard de quelque douze heures. Nous aurons accès au restaurant à midi et au soir où nous pourrons prendre les repas sans frais supplémentaires.

Bon, nous avons donc une journée supplémentaire sur le bateau. Ce retard ne nous cause pas réellement de problème car nous n'avions rien de prévu à l'arrivée si ce n'était qu'aller à pied jusqu'à Bray-Dunes, en France, et puis passer la soirée à La Panne et rentrer demain vers midi.

Je me suis donc cherché un emplacement dans un des bars, près d'une prise et j'ai passé pour ainsi dire la journée; à lire et à écrire; branchant de temps en temps l'ordinateur pour recharger les batteries.

A midi nous sommes allés prendre le lunch qui était comme les autres jours composé du buffet chaud et froid avec un choix un peu plus réduit, mais néanmoins acceptable.

Evelyne est aller faire un somme et je suis resté à chipoter, lire et écrire. Vers sept heures du soir nous sommes allés à la cabine préparer les affaires pour le débarquement même si nous savons que celui-ci n'aura pas lieu avant neuf heures du soir. Ayant pris nos livres pour le cas ou, nous sommes allés vérifier si le restaurant était déjà ouvert pour le souper. Comme c'était le cas nous nous sommes installés et recommencé à manger.

A huit heures et demie nous nous sommes installés à une table du bar près de la fenêtre avec nos livres. Le bateau ronronne mais avance fort lentement, ou en tout cas c'est cela l'impression qu'il me donne.
A dix heures moins vingt je suis allé dégager la cabine et prendre nos affaire près de nous. En principe le débarquement ne devrait plus tarder quoique comme le bateau est toujours en mouvement, j'imagine qu'il nous faudra au moins d'une demi-heure à trois quarts d'heure avant de toucher le plancher des vaches.

Ca y est, nous débarquons à dix heures trente. Au moins le parking ne nous aura rien coûté.
Rentrés à La Panne une heure plus tard, nous jetons un coup d’œil aux courriels et puis nous nous couchons.